27 décembre 2015
le temps fugue
Le temps fugue, vilain balancier
Ma mémoire, lentement, navigue
Miroir oh mes blessures dépréciées
Aux souvenirs semblez prodigue !
Car soudainement vierge pressée
D’un sacre, ayant le philtre bu
Féroce perfidie encore versée
La jeune esclave boude la tribu !
Hier captive puis chassée scélérate
Des noces brisées de l’Euphrate
Sonne maintenant votre ignominie !
Souveraine infidèle que je renie
De Saadi le poète, signez la mort
Trop distante et nulle de remords !
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