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poésie et textes
14 janvier 2016

van gogh

Telle ainsi promise l’offrande, gît sur le parquet

L’oreille, qui des fureurs passées, sacrifie le trophée

Voici Van Gogh seul devant sa détresse étouffée

Transformant le champ noir d’un magenta confisqué

 

Mais l’obstiné, sous l’ange tutélaire manqué

Des migraines violentes, embellit le petit nymphée

Le peintre se projette dans le désastre de l’autodafé

 

Quand la luminosité fragile des tournesols jaunes

Suggère de la compréhension nulle pitié ni haine

Mutile son être comme un maléfice du Rhône

 

Lui s’arrache au mépris des pâles bateleurs

Qui l’emprisonne d’une légende méditerranéenne

Toi, tu peins l’homme à l’indéfinissable douleur !

 

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